Objectif Faim Zéro en 2030 ? Quelle stratégie pour Solidarités International ?

Éleveur à Kabo, RCA – 2015, ©Vincent Tremeau

1. Conflit, Changement climatique et Covid 19, le trio terrible aggravant l’insécurité alimentaire et économique dans le monde

Selon les Nations Unies[1], « La faim extrême et la malnutrition restent un obstacle au développement durable et créent un piège dont il est difficile de s’échapper. La faim et la malnutrition rendent les individus moins productifs, plus enclins aux maladies et donc plus souvent incapables de gagner plus et d’améliorer leurs moyens d’existence. » Inversement, lorsque les personnes n’ont pas de sécurité économique car dépendantes d’emplois précaires ou ayant perdu leurs moyens de production, elles ne peuvent pas subvenir à leurs besoins alimentaires. 690 millions de personnes souffrent de la faim en 2020, soit 8,9% de la population mondiale (FAO). Beaucoup de ces personnes se trouvent en zone rurale et contribuent pourtant à nourrir le monde en tant qu’agriculteurs, éleveurs ou pêcheurs. Et ironie du sort, les personnes ayant accès à trop de nourriture ont tendance à la gaspiller ; selon l’ONU, chaque année, on estime qu’un tiers de tous les aliments produits, soit l’équivalent de 1,3 milliard de tonnes, finit par se décomposer dans les poubelles des consommateurs et des détaillants.

Agriculture maraîchère, Gado, Cameroun – 2019

Le Rapport Global sur les Crises Alimentaires 2020[2] a analysé les principaux facteurs contribuant à l’insécurité alimentaire et économique, et les a classés selon l’importance de leur impact sur les populations : 1) les conflits et l’insécurité, 2) les chocs climatiques extrêmes, 3) les chocs économiques. Dans une moindre mesure, les facteurs suivants aggravent également l’insécurité alimentaire et économique : maladies des cultures, du bétail et maladies humaines.

La pandémie de la Covid 19 a changé cette donne, celle-ci repassant parmi les principales causes de la faim et de la perte de revenus dans le monde. En effet, dans de nombreux pays, les restrictions de mouvement se répercutent sur l’accès à l’emploi, l’accès aux moyens de production (semences, etc.) ou encore la vente des produits. Les revenus, et par conséquent le pouvoir d’achat de nombreuses personnes, s’en trouvent ainsi fortement diminués. Par ailleurs, les différentes mesures restrictives mises en place par les gouvernements (confinement, fermeture des frontières) ont dégradé l’accès aux marchés alimentaires, l’approvisionnement des produits alimentaires sur ces marchés, qu’ils soient produits dans le pays ou importés de l’étranger, provoquant parfois une inflation des prix[3]. David Beasley, Directeur exécutif du Programme alimentaire mondial (PAM), parle d’un risque de « pandémie de la famine » avec 270 millions de personnes concernées[4]. Mark Lowcock, Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, souligne que le nombre de personnes ayant besoin d’aide humanitaire passera de 168 millions de personnes en 2020 à 235 millions en 2021, soit une augmentation considérable de 40 %.

Les conflits et les chocs climatiques restent également bien présents en 2021 dans les principales causes affectant la sécurité alimentaire et économique de nombreuses populations. Lors des conflits, les civils sont souvent privés de leurs sources de revenus, les systèmes et marchés alimentaires sont perturbés avec pour conséquence une augmentation des prix et/ou une diminution de la disponibilité alimentaire et des produits de base et outils productifs. Les conflits empêchent les entreprises de fonctionner et fragilisent l’économie nationale. David Beasley estimait en 2017 qu’environ 60% des personnes qui ont faim dans le monde vivent en zone de conflit. 80% des budgets du PAM sont d’ailleurs alloués aux zones de guerre. Concernant les chocs climatiques (inondations, sécheresses, etc.), ils affectent les moyens d’existence des populations, notamment celles qui sont très dépendantes des ressources naturelles (agriculteurs, éleveurs). Les terres se dégradent, les récoltes sont détruites, tandis que le bétail peine à trouver de l’eau pour s’abreuver et suffisamment de pâturages. Les catastrophes naturelles impactent aussi les infrastructures productives et économiques : routes, ponts, barrages, bâtiments, réseaux d’irrigation, etc. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) prévoit que les rendements agricoles vont diminuer de 20% par décennie d’ici la fin du 21ème siècle dans certaines zones du Sahel.

Pêcheurs du village de Molo, Marsabit County, Kenya – 2016, ©Axel Fassio

2. La stratégie Sécurité Alimentaire et Moyens d’Existence de Solidarités International 2020-2025

Atteindre la faim zéro en 2030 comme souhaité par les Objectifs du Développement Durable semble, selon la situation précédemment exposée, un objectif inaccessible puisque les chiffres de la faim dans le monde augmentent à nouveau, alors qu’ils avaient réussi à diminuer entre 2005 et 2015[5]. Cette augmentation pourrait même s’accélérer si les crises actuelles, conflits, catastrophes naturelles, pandémies continuent à s’intensifier.

Solidarités International œuvre dans le secteur SAME (Sécurité Alimentaire et Moyens d’Existence) depuis sa création avec ses premières opérations d’assistance alimentaire en Afghanistan. L’objectif général de ses interventions SAME, rappelé dans sa stratégie 2020 – 2025[6], est d’assurer une sécurité alimentaire et économique durable aux populations vulnérables aux chocs politiques, socio-économiques, climatiques et sanitaires.

Selon la logique d’intervention de SOLIDARITES INTERNATIONAL (SI), nos activités SAME s’inscrivent dans 3 différentes phases d’intervention pour atteindre cet objectif :

Comment fonctionne les activités SAME ?

1) l’absorption du choc : par la couverture des besoins alimentaires et l’appui aux marchés alimentaires, SOLIDARITÉS INTERNATIONAL (SI) permet de prévenir les risques de faim et de malnutrition et d’éviter aux populations d’aggraver leur vulnérabilité face à la crise.

2) le relèvement précoce : par la distribution d’intrants productifs, de l’accompagnement technique et la réhabilitation d’infrastructures économiques (reconstruction de marchés, réhabilitation de routes, drainage de champs agricoles, etc), SI contribue à la relance des activités économiques de la population.

3) la préparation et l’adaptation aux risques : l’analyse approfondie des capacités et vulnérabilités des moyens d’existence face aux chocs permet à SI de renforcer ces moyens d’existence et de les diversifier afin qu’ils soient plus résilients. A travers l’approche chaîne de valeur, SI renforce les capacités d’adaptation des acteurs tout au long des filières alimentaires et des marchés de l’emploi.

Pour 2025, la stratégie du secteur SAME se concentre sur 3 axes :

  • Développer nos capacités de réponse d’urgence, notamment en intégration avec nos réponses d’urgence Eau-Assainissement-Hygiène (EAH) pour maximiser leur impact sur les populations
  • Mieux alerter et anticiper les besoins en SAME face à des chocs chroniques par une participation aux systèmes de surveillance en sécurité alimentaire et nutritionnelle
  • Développer les capacités d’adaptation à long terme des systèmes alimentaires et économiques notamment face aux crises économiques et climatiques

SI est bien impliquée dans le cluster global en Sécurité Alimentaire co-dirigé par la FAO et le PAM, où l’association est membre du SAG (Strategic Advisory Group), le groupe consultatif stratégique[7]. Elle y porte la voix des ONGs et contribue à l’orientation stratégique de ce cluster ainsi qu’à sa redevabilité envers ses partenaires et les populations appuyées par des interventions SAME. L’objectif de SI est de mobiliser le plus d’acteurs humanitaires afin de trouver des solutions pertinentes, efficientes et durables pour contribuer au plus vite à réduire l’insécurité alimentaire et économique dans le monde.

Julie Mayans

 

Comment s’organise la recherche de qualité et d’impact des programmes à Solidarités International :

Le pôle Sécurité Alimentaire et Moyens d’Existence (SAME) de SI s’intègre au sein de la Direction des Opérations Adjointe aux Programmes (DOAP), aux côtés des pôles Eau/Assainissement/Hygiène (EAH) et MEAL (Suivi Evaluation Redevabilité et Apprentissage) ainsi que des référents transversaux en Approche Basée sur les Marchés et en Santé Publique. Cette Direction Adjointe est le garant de la qualité technique et méthodologique des programmes de SI. Son mandat se divise en 4 objectifs :

  • Améliorer la qualité globale des opérations de SI à travers le développement d’outils, de guides et de formations mais aussi l’appui à la formulation de logiques d’intervention et à la démonstration des impacts des interventions
  • Améliorer les compétences techniques de SI en réalisant des formations, des ateliers techniques et en développant des partenariats techniques
  • Fournir un appui technique direct aux programmes sur le terrain sur des aspects techniques spécifiques ou à des phases critiques (diagnostic des besoins, stratégie, mise en œuvre, suivi-évaluation, développement d’innovations)
  • Représenter l’expertise de SI en externe auprès des réseaux de coordination humanitaire ou d’échange d’expertise et d’apprentissage (Clusters EAH et Sécurité Alimentaire, ALNAP, global task force Choléra, Réseau Environnement Humanitaire, etc.).

 

Qui est Julie Mayans ?

Ingénieur agronome, elle travaille depuis 15 ans dans le secteur de la Sécurité Alimentaire et Moyens d’Existence (SAME), des réponses d’urgence au développement en Afrique, Amérique et Asie avec plusieurs ONG (SI, ACF, CARE, TGH et FICR). Elle a occupé plusieurs postes sur le terrain : Responsable Programme, Coordinateur Programmes et également Coordinatrice Régionale.

Depuis 6 ans, elle travaille au siège de Solidarités International en tant que référente technique SAME ainsi que point focal pour les thématiques Réduction des Risques de Catastrophes (RRC) et Climat. Au sein du département technique, elle apporte son soutien technique aux équipes du terrain dans les différentes phases du cycle de projet (évaluation des besoins, conception des projets, mise en œuvre, suivi et évaluation). D’autre part, elle est responsable du développement et de l’opérationnalisation de la stratégie SAME de SI et des orientations techniques liés à ce secteur. Enfin, elle représente l’expertise SAME de SI en externe auprès du cluster global en sécurité alimentaire et de divers groupes de travail inter-ONG (Réseau Environnement Humanitaire, Réseau RRC, Groupe de travail Agriculture du cluster).

 


[1] Objectifs du Développement Durable, ONU

[2] Global Report on Food Crises 2020 : https://docs.wfp.org/api/documents/WFP-0000114546/download/?_ga=2.23710714.192553430.1592491272-1602702074.1572458169

[3] Pour aller plus loin, voir l’étude du groupe de travail Covid 19 du Cluster Sécurité Alimentaire : https://fscluster.org/sites/default/files/documents/lessons_from_the_wider_industry_with_respect_to_covid_19_and_impact_on_fs.pdf

[4] De plus, le rapport de la FAO « l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2020 », bien que concernant l’année 2019, estimait que la pandémie de la Covid-19 pourrait ajouter entre 83 et 132 millions de personnes au nombre total de personnes sous-alimentées dans le monde d’ici fin 2020.

[5] En dix ans, entre 2005 et 2015, le nombre de personnes sous-alimentées est passé d’un milliard à 800 millions, soit 200 millions de personnes en moins (FAO)

[6] Stratégie SAME 2020 – 2025 : https://www.solidarites.org/wp-content/uploads/2018/05/strategie-securite-alimentaire-moyens-dexistence-SOLIDARITES-INTERNATIONAL.pdf

[7] Pour plus d’informations, consulter la page internet du SAG du global Food Security Cluster : https://fscluster.org/page/gfsc-strategic-advisory-group-sag

Pari gagné pour le pont aérien humanitaire européen

Les partenaires du pont aérien humanitaire européen reviennent sur leur expérience avec les infographies ci-dessous et l’article qui suit.


RLH-HAB (Réseau Logistique Humanitaire – Humanitarian Air Bridge)

Lors de son passage au statut de Pandémie par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) le mercredi 11 mars 2020, le virus du Covid-19 a déclenché les plus grandes inquiétudes des organisations humanitaires internationales. Les mesures prises au niveau global pour contenir la propagation du virus, notamment les fermetures des frontières et l’arrêt des opérations des compagnies aériennes, allaient avoir des conséquences majeures sur les opérations humanitaires en cours, et potentiellement créer de nouvelles crises (dues à la mobilité restreinte du personnel humanitaire et à l’impossibilité d’approvisionner les opérations).

Face à ce constat, et dans l’attente de la mise en la place d’un pont aérien de plus grande envergure par le Programme Alimentaire Mondial (PAM), les ONG s’organisent.

Dès le mois d’avril, le Réseau Informel des Directeurs des Opérations (RIDO) s’est attelé à l’identification des besoins immédiats de mouvements de personnels et le Réseau Logistique Humanitaire (RLH)[1] s’est quant à lui concentré sur les flux d’approvisionnements à destination des opérations humanitaires en cours. Rapidement, ces deux groupes se sont coordonnés entre eux et avec leurs membres pour rechercher ensemble des solutions de transports. Le Centre de Crise et de Soutien du Ministère des Affaires Étrangères Français, avec qui se coordonnent le RIDO et le RLH depuis le début de la crise, établit le lien avec la Commission européenne et son Bureau Humanitaire (ECHO). Le 20 avril 2020, le Commissaire Européen à la gestion des crises, Janez Lenarčič, annonce la mise en place d’un pont aérien humanitaire, financé par l’Union Européenne.

L’objectif de l’opération est le suivant : la coordination du Pont Aérien Humanitaire Européen (EU Humanitarian Air Bridge, HAB) permet de répondre rapidement aux besoins de transport de passagers et de matériel des acteurs humanitaires européens, sur une base de complémentarité avec les offres de transport existantes, pendant la crise du Covid-19, en lien avec les États Membres et la Commission Européenne. Concrètement, il s’agit de recueillir et consolider des besoins en transport de passagers et de matériel des organisations humanitaires européennes, identifier des liaisons non couvertes, recenser des capacités de transport, planifier des vols et assurer la coordination de l’ensemble (Partenaires – ECHO – Etats membres – Broker – Compagnies aériennes – Handlers).

Le premier vol a lieu le 8 mai 2020, au départ de Lyon et à destination de Bangui. Il transporte 73 passagers et plus de 8 tonnes de matériel, en support à 23 organisations. Suite à ce vol, la nécessité de structurer la coordination des vols apparaît de façon flagrante. Pour répondre à ce défi inédit, une équipe composée de 10 personnes détachées de 5 ONGs (Solidarités International, Action Contre la Faim, la Croix-rouge française, HI-Atlas Logistique et le Norwegian Refugee Council) est constituée.

5 mois plus tard, ce sont 42 vols, à destination de 12 pays différents qui ont été coordonnés par la cellule de coordination inter-ONG du RLH. Ces vols ont permis l’acheminement de 1 208 passagers et de plus de 780 tonnes de matériel, au profit de plus d’une centaine d’organisations.

Tout au long de l’opération, l’équipe de coordination a fait preuve d’une vigilance particulière à servir et accompagner chacune de ces 108 organisations, et notamment les plus petites.

Une étude de satisfaction menée auprès des organisations bénéficiaires des vols a permis de démontrer la pertinence d’une telle opération, et sa réussite, puisque 100% des partenaires affirment qu’ils réutiliseraient ce mécanisme. Un partenaire applaudit « une application concrète de l’approche mutualisée œuvrant pour le bénéfice de la collectivité ONG », un autre souligne que « les vols sont demandés en fonction des besoins, il y a une mise sous focus des réelles urgences de terrain par les ONG » et un dernier se félicite de la « création d’un collectif ». Il y a eu « une vraie compréhension de l’exceptionnalité de ces vols » mentionne une personne interrogée, et beaucoup de partenaires se montrent satisfaits de la valeur ajoutée de certaines des opérations EU HAB, en complémentarité de l’offre proposée par le PAM.

Avec la reprise du trafic aérien commercial à la fin de l’été, la cellule de coordination est réadaptée aux besoins : l’équipe est réduite mais une capacité de veille est maintenue, ainsi qu’une capacité opérationnelle afin d’être en mesure de réagir rapidement si besoin de vols ponctuels, et ce jusqu’à la fin de l’année 2020, grâce au soutien du CDCS notamment. Le maintien de la cellule a permis d’organiser trois vols en réponse à l’explosion à Beyrouth au mois d’août, ainsi que deux vols à destination d’Erevan en réponse à la crise arménienne plus récemment.

Le succès de cette opération a permis de démontrer la capacité des ONG à s’organiser et à faire preuve de synergie face à la crise du Covid-19. Et plus largement que la collaboration entre les ONG est le meilleur levier d’une réponse réactive et adaptée aux enjeux humanitaires.

Ce que soutient le RLH depuis sa création en 2014, à savoir que la collaboration entre les acteurs logistiques humanitaires et la mutualisation des ressources permettent d’améliorer l’efficacité opérationnelle et d’atteindre des objectifs hors de portée seul, trouve dans la réalisation de ce pont aérien humanitaire sa plus belle illustration, mettant en lumière que la coopération entre les ONG est plus que jamais nécessaire pour l’humanitaire.

 

[1] Le Réseau Logistique Humanitaire a été créé en 2014 est compte aujourd’hui 9 membres : ACTED, Action Contre la Faim France, Croix-Rouge Française, Humanité & Inclusion, Médecins du Monde, Oxfam Intermón, Plan International, Première Urgence Internationale, Solidarités International

Retrouvez les infographies au format PDF – EUHAB reporting – SOL

L’album photo du pont aérien humanitaire, c’est par ici !

La revue de presse sur le pont aérien humanitaire :

https://ec.europa.eu/echo/eu-humanitarian-air-bridge-helping-aid-reach-people-need-during-coronavirus-pandemic_en

https://ec.europa.eu/echo/what/humanitarian-aid/humanitarian-air-bridge_fr

https://ec.europa.eu/france/news/20200825/pont_aerien_humanitaire_venezuela_fr

https://www.pubaffairsbruxelles.eu/coronavirus-global-response-45-eu-humanitarian-air-bridge-flights-deliver-over-1000-tonnes-of-medical-aid-eu-commission-press/

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/05/08/coronavirus-l-union-europeenne-ouvre-un-pont-aerien-vers-la-centrafrique_6039074_3212.html

https://ue.delegfrance.org/pont-aerien-humanitaire-de-l-ue

https://ue.delegfrance.org/mise-en-place-par-l-ue-d-un-pont

https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/le-ministere-et-son-reseau/actualites-du-ministere/informations-coronavirus-covid-19/coronavirus-declarations-et-communiques/article/statement-by-the-spokesperson-of-the-ministry-for-europe-and-foreign-affairs

https://www.acted.org/fr/communique-un-pont-aerien-entre-lyon-et-bangui/

https://www.handicapinternational.be/fr/actualites/un-pont-aerien-humanitaire-relie-la-belgique-et-le-congo

https://www.leconomiste.com/flash-infos/explosion-beyrouth-pont-aerien-humanitaire-de-l-ue

https://www.la-croix.com/Monde/Afrique/pont-aerien-europeen-vers-RD-Congo-lutter-contre-coronavirus-2020-06-08-1201098086

https://www.ouest-france.fr/monde/centrafrique/de-lyon-bangui-un-pont-aerien-pour-perenniser-l-action-humanitaire-malgre-la-pandemie-6828302

https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/050620/l-ue-lance-dimanche-un-pont-aerien-humanitaire-avec-la-rdcongo?onglet=full

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20200508-coronavirus-ue-lance-pont-a%C3%A9rien-humanitaire-vers-centrafrique

https://www.bfmtv.com/lyon/videos/un-pont-aerien-humanitaire-mis-en-place-depuis-l-aeroport-de-lyon_VN-202005090025.html

https://fr.euronews.com/2020/05/08/coronavirus-premier-pont-humanitaire-europeen-en-direction-de-l-afrique

https://reliefweb.int/report/lebanon/liban-un-vol-du-pont-rien-humanitaire-de-lue-arrive-beyrouth-avec-des-quipements-m

https://www.leparisien.fr/international/coronavirus-un-pont-aerien-europeen-vers-l-afrique-08-05-2020-8313024.php

https://www.leprogres.fr/politique/2020/05/08/un-premier-pont-aerien-europeen-vers-l-afrique-au-depart-de-saint-exupery

https://www.lepetitjournal.net/31t-toulousain/2020/05/11/lue-met-en-place-un-pont-aerien-humanitaire/#gsc.tab=0

https://www.liberation.fr/evenement/2001/11/24/premier-pont-aerien-d-aide-humanitaire_385031

https://www.instagram.com/p/CBvhMGpHIAA/?igshid=vsryym04d6do

https://www.instagram.com/p/CBNcc8to_3d/?igshid=1b7qx8nxjmici

https://www.africaradio.com/news/de-lyon-a-bangui-un-pont-aerien-pour-perenniser-l-action-humanitaire-malgre-la-pandemie-167474

Et sur Défis Humanitaires :

Un pont aérien humanitaire face au coronavirus.

Interview de Marie Houel, coordinatrice inter-ONG du pont aérien humanitaire.

Covid-19 : les avions de la riposte.