GUERRE D’UKRAINE, DÉSASTRE POLITICO-MILITAIRE ET HUMANITAIRE : À L’AUNE DE L’HISTOIRE
François Grünewald

INTRODUCTION
Pour les acteurs humanitaires qui sont intervenus durant les périodes de guerre dans les Balkans, en Tchétchénie, dans le sud du Caucase (Abkhazie, Ossétie), ou en Syrie, ce qui se passe aujourd’hui en Ukraine est non seulement terrifiant et inacceptable, mais aussi porteur de défis majeurs pour chacun et pour l’ensemble du secteur. Face à ces enjeux colossaux, nous avons essayé de réfléchir à l’aune de l’Histoire, de l’analyse des contextes et de la réflexion prospective, ainsi que de l’analyse des modes de conduite des hostilités et de leurs répercussions à la fois militaires et humanitaires.
CE QUE L’HISTOIRE NOUS DIT
Cette guerre en Ukraine s’inscrit dans une dynamique lancée dans l’immédiate chute du mur de Berlin pour assurer une consolidation des marges de l’ex-URSS. La mise sous tutelle de l’Abkhazie et de la Transnistrie, mais l’occupation d’un territoire géorgien dès 1991 et d’un territoire moldave en 1992, furent les prémisses de ce qui est ensuite arrivé en Ossétie en 2008 et en Ukraine depuis 2014. En effet, alors que l’Union soviétique se désagrégeait, des combinaisons de forces centripètes et centrifuges se sont mises en place sur l’ensemble des marges de l’ex-État communiste. L’émergence de forces démographiques et la recherche de protection contre la nouvelle Russie ont été perçues par Vladimir Poutine comme une menace mortelle. Dès lors, Moscou a voulu déstabiliser la Géorgie, avec l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud, l’Azerbaïdjan et l’Arménie avec le Haut-Karabakh, puis l’Ukraine avec la Crimée et le Donbass ou encore la Moldavie avec la Transnistrie. Dans les contextes où les pouvoirs passent aux mains de gouvernements désireux de prendre leurs distances avec Moscou, le Kremlin active très vite des mouvements indépendantistes dans ses nouvelles « périphéries » pour faire éclater les États nouvellement créés et conduire à la création de « quasi-États » dans lesquels la Russie déploie des troupes sous le vocable de « forces de paix ». Ainsi, dans un article de 2008[1], nous soulignions déjà le rôle d’outil de chantage et de pression que représentaient ses quasi-États mais aussi le lourd « parfum » de gaz et de pétrole qui flottait sur ces crises en devenir.
La situation actuelle nous oblige évidemment à regarder l’Histoire ukrainienne car, depuis les épisodes des Cosaques zaporogues du Dniepr et leurs diverses alliances et rebellions contre le pouvoir tsariste, cet espace situé à l’ouest de Moscou joue depuis des siècles un rôle protecteur vis-à-vis de l’Europe.
Ainsi, lorsque la Russie a été attaquée à ses frontières occidentales pendant les guerres napoléoniennes, puis durant la première et la deuxième Guerres mondiales, c’est le territoire de l’Ukraine et ses « tchernazioms » – ces terres noires si fertiles mais dans lesquelles chevaux et tanks ont tant de mal à circuler lors de la saison des boues (« raspoutitsa ») – qui l’ont « sauvée ». Les troupes de Napoléon s’y sont embourbées, rendant si pénible la retraite de Russie fin 1812. En 1941, les troupes allemandes ont lancé leur opération Barbarossa et ont pu avancer très vite du fait de l’affaiblissement de l’Armée rouge par les purges staliniennes et de l’absence de réactivité de Staline qui ne croyait pas à l’hypothèse d’une invasion allemande. En août 41, c’est la bataille de Kiev qui éclate, sans doute la plus grande défaite militaire de l’histoire militaire soviétique. Au terme de cette bataille, l’armée allemande déplore plus de 200 000 tués, blessés et disparus, mais les Soviétiques perdent près d’un million d’hommes.

Épuisée par les répressions staliniennes et le souvenir de la grande famine des années 20, l’Holodomor[2] ou génocide ukrainien et ses près de 3,9 millions de morts causée par la répression stalinienne contre les Koulaks (paysans des grandes plaines fertiles, souvent engagés dans des systèmes agraires de polyculture et élevage familiaux assez productifs. Cette paysannerie ukrainienne a été assez réticentes à la collectivisation et aux extorsions de céréales mises en place par Staline. Le pire souvenir sera la loi des deux épis, punissant de façon extrêmement violente toute tentative de récupération des récoltes extorquées par le régime stalinien. La population ukrainienne n’a d’abord pas été réellement hostile aux envahisseurs allemands. Mais les très nombreux massacres de civils désarmés, les exécutions systématiques des prisonniers et l’intention déclarée de réduire les Slaves en esclavage ont vite transformé les populations en partisans. Et de fait, soldats russes et ukrainiens se sont mis à se battre et à mourir côtes-à-côtes. L’avancée de la Wehrmacht a commencé à être ralentie par la saison des boues et a arrêté l’avancée des chars et des convois jusqu’aux premières gelées qui ont de nouveau permis la circulation dans les terres noires ukrainiennes. Entre l’hiver glacial qui épuise les hommes mais où la terre gelée permet la circulation des tanks et véhicules de transport et la raspoutitsa, le front de l’Est de la deuxième Guerre mondiale comme la guerre actuelle en Ukraine confrontent les belligérants aux dynamiques climatiques qui obligent à immobiliser les engins roulants ou à les concentrer sur les axes stabilisés et bitumés, les rendant ainsi vulnérables aux activités des « résistants ».
Le territoire ukrainien, avec ses populations et ses contraintes pédologiques, a donc joué un rôle important dans les différentes entreprises d’invasion de la Russie puis de l’URSS. Pour autant, l’Ukraine a toujours cherché à garder son indépendance et sa spécificité comme l’illustre de manière emblématique l’expérience de l’anarchisme rural et de la révolte paysanne ukrainienne dite « Makhnovchtchina » qui s’est battue contre les forces « russes blanches » en voulant construire un nouvel ordre social égalitaire. Rapidement, sur un territoire de deux millions et demi d’habitants, se forment des communes agraires autonomes dotées des organes d’une démocratie directe. Sur la base de l’expropriation et de la collectivisation des terres, des usines et des ateliers mettent en place des expériences originales d’autogestion. Très vite, et malgré des échanges avec Lénine, le modèle d’anarchisme rural se trouve dans le viseur du parti communiste qui le considère comme incompatible avec sa vision idéologique marquée par le bureaucratisme centralisé. L’URSS lâche alors la « Makhnovchtchina » quand elle cède en 1918 l’Ukraine à l’Allemagne et à l’Autriche en échange de la paix dans le cadre du Traité de Brest-Litovsk. Makhno et ses hommes payeront ensuite très cher leur action puisqu’une terrible répression soviétique s’abattra sur ce qui était une voie originale d’organisation du monde paysan : une voix trop libre pour l’appareil soviétique dont est issu le pouvoir actuel de Moscou. Une nouvelle fois, l’histoire se répète ici. Par ailleurs, face aux accusations de nazification du pouvoir ukrainien, il est important de rappeler qu’en 1943, certaines divisions allemandes comptaient plus de 20 % d’auxiliaires russes (les Hiwis) et qu’il y eut plusieurs divisions SS russes, la 29e division SS de grenadiers RONA et la 30e division SS de grenadiers, les deux divisions de l’armée Vlassov et le 15e SS Kosaken-Kavalerie-Korps étant constituées de cosaques du Don.

La grande amitié ou les tensions entre les Russes et les Ukrainiens sont par conséquent le résultat d’une histoire complexe pleine de contradictions. Et si l’Ukraine a contribué à « sauver » Moscou des envahisseurs depuis Napoléon, le Kremlin voit son existence comme une menace en particulier depuis que l’Ukraine est un candidat potentiel à l’OTAN. Moscou se trouve en effet à quelques centaines de kilomètres de bases de cette alliance militaire dominée par des pays pour lesquels le modèle démocratique est la seule boussole crédible, ce que les théories militaires et géopolitiques soviétiques et post-soviétiques ne peuvent accepter. Pour eux, la guerre serait le seul moyen de gérer le monde…
LA CONDUITE DE LA GUERRE EN UKRAINE
L’Ukraine a très souvent été une terre de rébellion contre les diverses forces d’oppression qui l’agressaient et cela continue aujourd’hui avec cette incroyable résistance de tout un peuple et de son armée. Face à cela, la brutalité de l’armée russe sur les civils est terrifiante.
Si l’histoire des guerres urbaines est ancienne[3], le conflit actuel prouve malheureusement combien ce sujet reste d’une brûlante actualité. La première phase est le siège et la recherche de moyens pour rendre la ville invivable et amener à sa reddition. Couper les villes ukrainiennes des approvisionnements alimentaires, en eau et – dans le monde moderne – en électricité sont la reproduction des sièges de Constantinople, de Troie, de Stalingrad et de tant d’autres. L’Histoire nous dit que la fin de ces sièges était en général faite de massacres, de populations passées au fil de l’épée, de femmes et d’enfants violés et emmenés en esclavage. L’histoire récente de l’Ukraine confirme cet enchaînement d’évènements pour vouloir les laisser se dérouler, à commencer par le siège de Kiev par la Wehrmacht dont les atrocités continuent de marquer les mémoires. Pour beaucoup d’Ukrainiens, la reddition à la suite d’un siège n’est donc pas envisageable. Du côté russe, même si le Droit international humanitaire contemporain interdit ces pratiques qui ciblent les populations civiles, il est évident que le Kremlin n’en a cure, comme le prouve ses antécédents en Tchétchénie et en Syrie.
Sans reddition obtenue suite à un siège, l’alternative pour les Russes est l’offensive avec des chars et des troupes au sol mais, d’un point de vue militaire, cela complique les choses. En effet, dans ces conditions, les snipers, les pièges explosifs, la mise en place d’embuscades, voire d’attentats suicides et autres expressions de la « force des faibles » rendent la progression des troupes lente et dangereuse. Pour faire l’économie des troupes, les états-majors ont alors recours à une stratégie simple : l’écrasement et la terreur qui l’accompagne. La guerre urbaine moderne est donc faite de bombardements violents pour éviter qu’une armée au sol ne soit confrontée à la guérilla rue par rue, immeuble par immeuble. Les villes se transforment ainsi en champs de ruines, avec des populations terrifiées qui ne savent plus où fuir, ni où se terrer. L’objectif de cette méthode de guerre urbaine est bien sûr d’amener les gouvernants à se rendre pour éviter le massacre de leurs populations. Et c’est donc là que se met en place une « course de vitesse » entre, d’une part, la réalisation des objectifs de destruction pour faire croitre la terreur et, d’autre part, la résistance des populations[4](face à des chocs de cette ampleur, on ne parle pas de résilience).

LES RÉPERCUSSIONS HUMANITAIRES
Ces modalités de conduite des hostilités donnent lieu à des conséquences humanitaires dramatiques.
La survie dans les zones affectées restera un enjeu durable pour les populations. Les médias nous ont montré des populations s’abritant dans les métros, les bunkers, les caves et tous lieux en angle mort situé loin des fenêtres dans les appartements. Dans ces conditions, trouver à manger et à boire, mais aussi des moyens de s’éclairer et de communiquer devient très vite une obsession de tous les instants et une entreprise très risquée. Combien de personnes, à Marioupol comme à Sarajevo, perdront la vie pour trouver du pain ou chercher des bougies ? Les médias ont également montré l’héroïsme des pompiers et des secouristes ukrainiens. En général bien équipés et bien formés, ces acteurs de la protection civile ukrainienne ont souvent été formés au côté de leurs homologues russes d’EMERCOM dans des simulations conjointes. On retrouve là ces anonymes casqués, dans leurs grosses vestes, que nous avons vu en Syrie, avec les White Helmets, dont beaucoup ont payé de leur vie leur dévouement au service des autres. Dans les villes bombardées d’Ukraine, comme dans les villes des Balkans touchées par la guerre des années 90, d’alors, trois problèmes de santé se posent très vite : comment soigner dans des hôpitaux sans eau, sans électricité et sans médicament ? Qu’il s’agisse des populations déjà hospitalisées ou des victimes du conflit qui nécessitent des interventions de chirurgie de guerre complexes avec des besoins en poches de sang très élevés. De plus, comment gérer toutes les pathologies chroniques qui touchent les populations occidentales urbanisées et vieillissantes, notamment les diabétiques en besoin d’insuline et les personnes touchées par des troubles cardiaques demandant des produits spécifiques qui se retrouvent d’un seul coup privées de médicaments vitaux. Enfin, le moindre acte médical demandant une hospitalisation (accouchements, etc.) devient d’une grande complexité, La fuite du personnel médical – effrayé de voir les hôpitaux ciblés par les bombardements russes – ne faisant qu’accentuer le problème. On retrouve des situations qu’on a connu à Alep lors du siège de cette ville martyre, où les médecins opéraient les blessés dans les caves des immeubles. Aussi, faute de pouvoir être enterrés dignement, les morts restent dans les rues ou terminent dans des fosses communes. Dans certaines villes, il n’y a plus d’électricité pour les morgues, qui sont de plus en vite remplies. Pour l’instant, seul le froid glacial des nuits empêche la putréfaction des corps : mais avec le dégel, la remontée des températures, les choses vont très vite se dégrader. Les terribles scènes de fosses communes vont se multiplier.
Si les forces militaires qui attaquent coupent l’eau, l’électricité et le gaz, la vie devient très vite un enfer et les solutions se réduisent parfois à des corridors humanitaires permettant d’évacuer des personnes et/ou de distribuer des vivres et du matériel de secours. À ce niveau-là, la situation est encore au point mort en Ukraine puisque la proposition de corridors vers la Russie et la Biélorussie était évidemment inacceptable pour les Ukrainiens et que les routes des autres corridors ont régulièrement fait l’objet d’attaques, bloquant ainsi les évacuations.

La fuite des zones de guerre est en effet l’une des solutions pour éviter le piège de la ville encerclée et bombardée. En Ukraine, des millions de personnes ont déjà fui, d’abord d’une zone à l’autre du pays, puis vers les pays voisins. L’accueil et la solidarité entre Ukrainiens lors des déplacements dans le pays ont été magnifiques, nous rappelant combien l’entraide est fondamentale face aux agressions auxquelles les populations sont confrontées. Il en est allé de même quand ces mêmes populations se sont rendues à l’étranger. En Ukraine comme dans les pays voisins, les municipalités ont été au cœur de la réponse, en mettant à disposition stades ou entrepôts pour accueillir les réfugiés. Les stocks d’assistance ont très vite été mis en place, bien avant l’arrivée des acteurs de l’aide.
L’assistance et l’accueil se sont progressivement organisés, avec des lieux d’enregistrement, des lieux de distribution d’aide et des modalités de départ vers d’autres zones, que ce soit dans le pays de premier accueil ou plus loin vers d’autres pays. Des milliers de familles et de communes, dans toute l’Europe, ont offert toit et amitié à des familles ukrainiennes dans la détresse, comme nous l’avons vu pour l’accueil des migrants en France[5], au Liban après l’explosion du port de Beyrouth[6], dans la Roya suite à la tempête Alex[7], ou encore à Paris dans le cadre de la gestion de la double crise « accueil des migrants/COVID-19 »[8]. On pourra évidemment regretter qu’elle ne soit pas toujours présente pour d’autres crises, mais en matière de générosité, il n’existe pas de petites victoires et la proximité avec des populations touchées par la guerre si près de chez nous est compréhensible. Les réseaux sociaux sont pleins de messages et de propositions qui démontrent combien la générosité est au rendez-vous pour cette crise. Le Haut Commissariat aux réfugiés est évidement maintenant très engagé, mais ce sont encore les associations, structures formelles ou mobilisations citoyennes, qui sont en première ligne. Mais comme dans tant de situation, les containers qui continuent d’arriver pleins d’habits, d’aliments, de jouets, qui ont été fort utiles les premiers jours, commencent à devenir des problèmes. Dans ces pays qui entourent l’Ukraine, on trouve de tous et les associations ont plus besoin de cash que de donations en nature, qui sont difficiles et coûteuses à gérer.

Un jour viendra la paix. « Paix des braves » si la négociation aboutit de façon juste, avec sans doute la mise à distance de l’instigateur du conflit ; « paix inique » si elle signifie reddition imposée pour éviter le bain de sang ; paix « imposée » par la communauté internationale si les opinions publiques ne supportent plus les images de morts. Les populations ukrainiennes auront alors le « choix » de rentrer chez elles où les conditions seront devenues ô combien précaires. Dans le cas du scénario de la paix inique, il est peu probable que les fonds de reconstruction soient importants et les populations seront sans doute conduites à explorer plus avant la piste de l’exil. Dans les autres scénarios, l’aide à la reconstruction sera sûrement massive mais avec une forte compétition entre bailleurs. Il faudra alors que le gouvernement ukrainien puisse faire preuve d’une forte capacité pour coordonner tous les efforts nécessaires à leur gestion. Sans oublier que les risques et dangers peuvent continuer bien après la guerre, avec la forte présence de munitions non explosées (UXO), des mines, etc., dans les ruines, rendant la « décontamination » dangereuse et coûteuse.
Face à des infrastructures vieillies ou détruites, il faudra moderniser l’Ukraine. Lors d’une formation que nous avons réalisée en 2020 sur la gestion des risques d’accidents technologiques et environnementaux dans la zone de front avec le Donbass du fait des tirs dans des zones où existent de nombreux sites dangereux (stockage de carburants, de produits chimiques, etc.), il a été possible de constater combien les infrastructures du pays sont vieillissantes, voire à la limite du dangereux. Ce sera bien un « plan Marshall » massif qu’il s’agira alors de mettre en œuvre.
EN GUISE DE CONCLUSION
En cette heure tragique, je repense à la magnifique chanson antiguerre de Boulat Akoudjava, « Le soldat en papier », chantée par des jeunes russes francophones[9]. Ne nous lassons pas d’écouter celui qu’on l’appelait le « Brassens » russe Et rappelons-nous aussi que l’ennemi n’est pas le peuple russe. Courageusement, dans les rues de Moscou, de Saint-Pétersbourg ou de la Sibérie, ce peuple exprime aussi son horreur de la guerre malgré la répression massive et le blocage des médias. Cela aussi, nous ne l’oublierons pas.
François Grünewald
Ingénieur Agronome INA-PG. Il travaille depuis plus de 35 ans dans le secteur de la solidarité internationale après différents postes à l’ONU, au CICR et dans les ONG. Depuis 1993, il participe à l’aventure du Groupe URD, institut de recherche, d’évaluation, de production méthodologique et de formation spécialisé dans la gestion des crise, l’action humanitaire et la reconstruction. Il a conduit de nombreuses recherches et évaluations sur les programmes humanitaires et post crise (Post Mitch, zone Tsunami, Somalie, Darfur, Afrique centrale, Kosovo, Afghanistan, Mali, Caucase, Haïti, crise syrienne, Népal, Ebola, Yemen, etc.) pour les bailleurs (Commission Européenne, Gouvernements français, britanniques, américains, etc.), le CICR, la FICR, l’ONU et les ONG. Il anime des travaux sur la gestion des catastrophes et la résilience ainsi que sur les déplacements de population. Ancien professeur associé à l’Université Paris XII, il enseigne dans diverses institutions en Europe, au Canada et aux Etats Unis. Auteur de nombreux articles, il a dirigé plusieurs ouvrages, notamment «Entre Urgence et développement », « Villes en Guerre et Guerre en Villes », « Bénéficiaires ou partenaires » aux Editions Karthala.
[1] F. Grünewald et A. Rieu, Les quasi-États : « OVNIS » géostratégiques ou outils de déstabilisation politique ?, Diplomatie, n°30, janvier-février 2008, p. 34-56 : http://www.urd.org/wp-content/uploads/2018/08/ArtFG_AR_quasi-Etats_Diplomatie30_2008.pdf
[2] https://www.herodote.net/7_aout_1932-evenement-19320807.php
[3] F. Grünewald et E. Levron, Guerres en ville et villes en guerre, Karthala, 2003.
[4] Voir notre article « Guerres en villes et villes en guerre : crises urbaines et défis humanitaires face aux conflits armés », Urbanités, 8 novembre 2013 : https://www.revue-urbanites.fr/guerres-en-villes-et…/
[5] Leon V., « Les solidarités face aux flux migratoires », Groupe URD, 2018 : http://www.urd.org/wp-content/uploads/2018/09/LesSolidaritesFaceFluxMigratoires_GroupeURD_2018_WEB.pdf
[6] Grünewald, Durocher & Keldani, Mission d’évaluation de la réponse à l’explosion du Port de Beyrouth, 2020 : https://www.urd.org/wp-content/uploads/2021/02/ETR_Beyrouth_GroupeURD_2020_web.pdf
[7] Grünewald F., Rapports d’évaluation de la réponse à la tempête Alex, 2020 & 2021 : https://www.calameo.com/read/00368008687178aa8fdc5 & https://www.urd.org/wp-content/uploads/2021/02/Rapport-ETR2_Roya_-2021_FINAL.pdf
[8] Baché J. ; « Crise(s) et urgences en temps de COVID-19 : quelle plus-value des acteurs humanitaires en France ? », Groupe URD, 2021 : https://www.urd.org/wp-content/uploads/2021/12/RapportFinal_CovidParis_14.12.pdf
[9] https://youtube.com/watch?v=x06TRVzG0Ck
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