Interview croisée de Thierry Mauricet et Xavier Boutin, présidents de la Coordination Humanitaire et Développement (CHD)
« L’aide publique au développement n’est pas une dépense, c’est un investissement pour la paix et la dignité humaine »

Défis Humanitaires : La Coordination Humanitaire et Développement (CHD) joue aujourd’hui un rôle clé entre les acteurs de l’urgence et du développement. Pouvez-vous rappeler ce qu’elle représente et comment elle s’inscrit dans le paysage de la solidarité internationale ?
Thierry Mauricet : La CHD rassemble aujourd’hui 59 ONG françaises, engagées sur les terrains de crise comme dans les programmes de développement à long terme. Ensemble, ce sont 2.675 projets ou programmes déployés, dans plus de 120 pays, par 28.099 personnels. En 2024, les organisations membres de la CHD, ont réussi à mobiliser 2,1 milliards d’euros, pour soutenir des millions de personnes. La CHD constitue un espace unique de dialogue entre acteurs de l’humanitaire et du développement, deux mondes qui, bien que complémentaires, ne travaillent pas toujours dans les mêmes temporalités ni avec les mêmes outils.
Xavier Boutin : la CHD représente aussi les acteurs de terrain au cœur de Coordination SUD (CSUD), dont nous sommes pleinement membre. Cette appartenance nous donne une voix collective au sein du paysage institutionnel français. Avec Coordination SUD, nous partageons le même objectif : défendre une politique ambitieuse de solidarité internationale. La CHD en est un pilier, en portant les spécificités « terrain » des ONG qui allient urgence, reconstruction et développement, et en plaidant intensément pour le cofinancement public des ONG.
Défis Humanitaires : L’aide publique au développement (APD) a connu une croissance entre 2014 et 2022. Quels en ont été les moteurs ?
Thierry / Xavier : Plusieurs dynamiques ont convergé pour expliquer cette progression. Entre 2017 et 2022, l’APD française est passée de 0,43 % (soit 10,1 milliards d’euros) à 0,56 % du RNB soit 15,2 milliards d’euros ce qui a permis à la France de devenir le 4ᵉ bailleur mondial. Cette hausse a été soutenue par un plaidoyer fort de la société civile, notamment porté par la CHD au sein de Coordination SUD. En 2016, la France figurait parmi les derniers pays du Comité d’Aide au Développement (CAD) de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE), avec seulement 2,8 % de son APD transitant par les ONG, contre une moyenne européenne avoisinant les 15 %[1]. Cette situation a contribué à une prise de conscience de l’État. Toutefois, cette trajectoire s’est brutalement interrompue en février 2024, le Ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique Bruno Le Maire ayant décidé d‘amputer 742 M€ de la mission « Aide publique au développement »,
Défis Humanitaires : L’actualité budgétaire de ces derniers mois a été marquée par une contraction inédite de l’APD. Comment analysez-vous cette évolution ?
Thierry Mauricet : Contraction, c’est peu dire. Entre 2024 et 2026, ; si le Projet de Loi de Finances (PLF) 2026 est adopté tel quel, les crédits budgétaires de l’APD passeraient de 5,9 milliards d’euros à seulement 2,9 milliards. C’est une division par deux en trois ans, un recul historique qui ramènerait la France à des niveaux de financement comparables à ceux du début des années 2010.
Xavier Boutin : Ce qui est particulièrement alarmant, c’est l’impact sur les dispositifs qui soutiennent directement les ONG. En 2023, le budget alloué à l’aide-projet de l’AFD, à l’Initiative des Organisations de la Société Civile (I-OSC), au Fonds d’urgence humanitaire (FUH) et au Volontariat s’élevait à 1,3 milliard d’euros[2]. En 2026, ce montant tomberait à 497 millions d’euros, soit une baisse de plus de 60 %. C’est un revirement stratégique brutal, qui marque un désengagement clair de l’État vis-à-vis de la société civile. Cela signifie moins de moyens pour répondre aux besoins des 350 millions de personnes nécessitant une aide humanitaire selon l’ONU en 2025. Ce recul français s’inscrit dans une tendance mondiale, amorcée dès 2021 au Royaume-Uni, puis en Allemagne et aux Etats-Unis sous l’administration Trump.
Thierry Mauricet : Cette réduction n’est pas seulement budgétaire, elle est politique. Elle remet en cause le rôle des ONG dans la mise en œuvre de la solidarité internationale, alors même qu’elles sont en première ligne face aux crises humanitaires, climatiques et géopolitiques. La CHD alerte : ce sont les financements transitant par les ONG qui sont les plus durement touchés, alors qu’ils sont essentiels pour agir rapidement, efficacement et au plus près des besoins des populations.

Défis Humanitaires : Quelles conséquences concrètes observez-vous sur le terrain ?
Thierry Mauricet : Chaque coupe budgétaire se traduit par des programmes suspendus ou arrêtés, des personnels locaux non renouvelés, des partenaires fragilisés. Pour visualiser l’impact humain : la baisse constatée à ce jour, 2,3 Md€, aurait permis de financer la vaccination de base de plus de 71 millions d’enfants, l’aide alimentaire d’un an pour 4 millions de foyers, l’accompagnement scolaire de 17 millions d’enfants, l’hébergement d’urgence pour 45 millions de familles ou encore la formation agricole de 2 millions de jeunes[3]. Ces coupes touchent de plein fouet les programmes humanitaires et de développement dans des pays déjà fragiles comme le Soudan, la République Démocratique du Congo, l’Afghanistan, le Tchad, Madagascar ou le Liban où certaines ONG ont dû mettre en pause leurs activités de soins de santé, de sécurité alimentaire, d’eau et d’assainissement, d’éducation ou d’agriculture. Ce sont des populations entières qui se retrouvent dans l’incertitude.
Xavier Boutin : Et ce n’est pas qu’une question de chiffres. Derrière chaque projet suspendu, il y a des communautés qui perdaient peu à peu leur dépendance à l’aide d’urgence. Les ONG françaises travaillent depuis des années à favoriser l’autonomie, à former des jeunes agriculteurs, à renforcer les systèmes de santé. Quand le financement s’arrête, c’est toute la chaîne du développement qui se brise.

Défis Humanitaires : Pourtant, l’APD a montré des résultats impressionnants…
Xavier Boutin : Absolument. L’APD a permis des progrès majeurs. En vingt ans, selon l’OMS et le Fonds mondial, plus 70 millions de vies ont été sauvées grâce à la lutte contre le SIDA, le paludisme et la tuberculose[4]. L’Unicef indique que le nombre d’enfants non scolarisés au niveau secondaire a diminué de 30 %[5]. Et au-delà des chiffres, il s’agit de stabilité politique et de prévention des crises. Le Fonds Monétaire International (FMI) estime qu’un dollar investi dans la prévention rapporte 103 dollars en retombées économiques[6]. Peu d’investissements publics ont un tel rendement social.
Thierry Mauricet : Ces résultats sont la preuve que l’APD fonctionne, qu’elle n’est pas un puits sans fond. Elle sauve des vies et contribue indirectement ou directement à la paix, à la sécurité et à la dignité humaine. C’est pourquoi nous disons que l’APD n’est pas une dépense, mais une stratégie responsabilité internationale.
Défis Humanitaires : Comment réagit l’opinion publique française à cette situation ?
Thierry Mauricet : Les Français soutiennent massivement la solidarité internationale. Selon une enquête Harris Interactive, deux tiers de nos concitoyens y sont favorables[7], et cette proportion grimpe à plus de 80 % chez les jeunes[8]. Ce soutien est essentiel : il nous montre que la société française reste profondément attachée à ses valeurs de solidarité, au-delà des clivages politiques.
Xavier Boutin : C’est d’autant plus frappant que dans d’autres pays, comme les États-Unis ou le Royaume-Uni, les coupes ont souvent été justifiées par une opinion publique supposée hostile à l’aide. En France, c’est l’inverse : la société est en avance sur ses dirigeants. 56 % des Français souhaitent maintenir ou augmenter l’APD selon Focus 2030[9]. Cela crée un espace démocratique pour faire entendre notre voix.
Défis Humanitaires : Quelle est la position de la CHD face à cette situation ?
Thierry Mauricet : Nous demandons de sanctuariser un plancher de cofinancements pour les ONG, de prioriser les Organisations Humanitaires de Développement (OHD) françaises et les organisations de la société civile des pays partenaires, et de limiter les intermédiaires entre bailleurs et terrain. L’effet levier du cofinancement est puissant parce que chaque euro investi en solidarité internationale en attire d’autres. Les financements de l’État permettent d’obtenir des cofinancements européens, multilatéraux ou privés, démultipliant l’impact des projets. Par exemple, un projet agricole financé à 20 % par l’Agence Française de Développement (AFD) peut mobiliser 80 % supplémentaires auprès d’autres bailleurs[10]. Sans ce premier euro public, rien n’existerait.
Xavier Boutin : Et au-delà de l’effet financier, il y a un effet politique et symbolique. Quand la France soutient un projet au Niger, au Cameroun ou à Haïti, elle envoie un signal de confiance. C’est aussi une manière d’affirmer une présence française positive, fondée sur la coopération et non sur la seule logique sécuritaire.
Défis Humanitaires : Quelles actions concrètes la CHD met-elle en œuvre pour ses membres ?
Xavier Boutin : A partir de février 2025, la CHD a initié démarche « Affaires publiques » afin de renforcer le dialogue avec les parlementaires et les décideurs publics. Nous les rencontrons régulièrement pour expliquer, chiffres à l’appui, l’impact de l’APD, et en particulier le rôle des OHD, sur la santé, l’éducation ou la sécurité alimentaire. Notre approche est non partisane : nous rappelons que la solidarité internationale n’est ni de droite ni de gauche, mais qu’elle reflète la place et les valeurs de la France dans le monde.
Thierry Mauricet : Nous agissons en complémentarité et en parfaite synergie avec Coordination SUD, qui porte la voix de l’ensemble des ONG de développement. La CHD a ainsi proposé et obtenu auprès de Coordination SUD de proposer un amendement au PLF2026, sécurisant un strict minimum de cofinancement pour les projets de terrain des ONG françaises et des OSC locales. Cet effort minime de 186 millions d’euros représentant 0,03% des crédits du budget de l’État et 4,2% de la Mission APD permettrait aux ONG de maintenir un minimum d’activités et pour certaines, de survivre.
Défis Humanitaires – Comment envisagez-vous l’avenir, notamment pour 2026 et 2027 ?
Xavier Boutin : Le PLF 2026 du gouvernement représente une très forte menace pour les cofinancements publics de nos projets humanitaires, de développement et pour le volontariat, et pour l’existence même de certaines organisations. Toute la gouvernance de la CHD est fortement mobilisée pour convaincre les décideurs publics de le corriger. Les organisations membres, pourtant très mobilisées sur leurs problématiques terrain, elles ausi nombreuses, se mobilisent également, ce qui est un signal fort adressé aux autorités.
Après l’adoption de la loi de finances, nous maintiendrons un dialogue constant avec les décideurs publics, pour éviter de nouvelles menaces, et continuer de faire connaître la forte valeur ajoutée des actions de nos organisations.
Thierry Mauricet : Parallèlement, nous avons initié plusieurs pistes de réflexions : réduire les coûts inéligibles (avec Donnadieu & Associés), mutualiser les ressources humaines, étudier les rapprochements voire fusions entre organisations, … Certaines organisations semblent aussi intéressées par de nouvelles modalités de coopération avec les bailleurs internationaux, par exemple les prêts.
Défis Humanitaires : Quel message souhaitez-vous adresser au moment où le débat budgétaire de 2026 s’ouvre ?
Thierry Mauricet : Il est essentiel de rappeler que les ONG françaises jouent un rôle irremplaçable dans la solidarité internationale. Elles interviennent là où les institutions ne peuvent pas toujours aller, avec agilité, proximité et expertise. Elles sont capables de mobiliser rapidement leur expertise, des ressources, de travailler avec des partenaires locaux, et d’innover face à des contextes complexes. En 2023, les dispositifs qui leur étaient accessibles Don-projet AFD, Initiative-OSC, Fonds d’urgence humanitaire, réserve de crise, volontariat – représentaient 1,3 milliard d’euros. En 2026, ce montant risque de chuter à 497 millions d’euros. Ce n’est pas une simple baisse : c’est un effondrement. Ce sont des milliers de projets, de partenariats, d’emplois et d’actions concrètes qui sont menacés. La France ne peut pas se permettre de fragiliser un secteur aussi stratégique, reconnu pour son efficacité et sa légitimité sur le terrain.
Xavier Boutin : Plus largement, il faut rappeler que l’APD est un investissement dans la stabilité mondiale. Elle contribue à prévenir les conflits, à renforcer les systèmes de santé, à lutter contre les inégalités et à accompagner les transitions écologiques. Le développement fonctionne : les progrès réalisés ces dernières décennies en matière de santé, d’éducation ou de réduction de la pauvreté en témoignent. Casser cette dynamique, c’est affaiblir un levier essentiel de l’action internationale de la France. La Loi d’orientation et de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales (LOP-DSLIM) de 2021, adoptée à l’unanimité, portait une vision ambitieuse et partagée. Aujourd’hui, moins d’un tiers de ses engagements ont été concrétisés. Il est temps de réaffirmer une volonté politique forte, à la hauteur des enjeux et des responsabilités de la France dans le monde.

Conclusion
Les défis sont immenses, mais la mobilisation reste intacte. Les ONG françaises, réunies au sein de la CHD et de Coordination SUD, s’inscrivent dans une tradition de solidarité internationale engagée depuis les années 1970. Ce modèle, modernisé au fil du temps, fonctionne aujourd’hui efficacement : il repose sur la coopération, l’ancrage local et l’innovation. Il serait incompréhensible de le fragiliser au moment où les besoins humanitaires et de développement n’ont jamais été aussi pressants.
Comme le résume Thierry : « Ce n’est pas une question de moyens, c’est une question de priorités. »
Et Xavier d’ajouter : « L’aide publique au développement n’est pas une dépense, c’est un investissement dans la paix, la stabilité et la dignité humaine. »
[1] Les ONG françaises face à la globalisation de l’aide, Vincent Pradier, URL : Les ONG françaises face à la globalisation de l’aide
[2] En autorisations d’engagement
[3] Note de position PLF 2026 : Alerte rouge sur le budget de la solidarité internationale, Coordination Sud, 10/2025, URL : CSUD_Alerte_rouge_budget_SI_PLF2026_oct2025.pdf
[4] Rapport annuel 2025 sur les résultats du Fonds Mondial, URL : Rapport sur les résultats du Fonds mondial : 70 millions de vies ont été sauvées, mais les progrès sont menacés – Communiqués de presse – Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme
[5] Note de position PLF 2026 : Alerte rouge sur le budget de la solidarité internationale, Coordination Sud.
[6] The Urgency of Conflict Prevention – A Macroeconomic Perspective, IMF Live, 20/12/2024, URL : The Urgency of Conflict Prevention – A Macroeconomic Perspective
[7] Enquête Solidarité internationale : la lucidité des Français, 06/2025, URL : https://www.jean-jaures.org/wp-content/uploads/2025/06/Solid_intern.pdf
[8] Rémy Rioux (AFD) : « Les jeunes sont plus favorables à l’aide au développement », Le Dauphiné, 05/2025, URL : Exclusif. Rémy Rioux (AFD) : « Les jeunes sont plus favorables à l’aide au développement »
[9] Une majorité de Français.es en faveur d’un maintien ou d’une augmentation de l’aide publique au développement, Focus 2030, 19/06/2025, URL : Une majorité de Français·es en faveur d’un maintien ou d’une augmentation de l’aide publique au développement
[10] L’initiative sur l’intégration du passage à l’échelle dans les organisations de bailleurs de fonds – AFD, Éric Beugnot, 03/2025, URL : VScaling-at-AFD-fr-FINAL.pd
Thierry Mauricet :
Après une formation en école de commerce à l’Institut Européen des Affaires, en droit à l’université de Paris X et une activité professionnelle de publicitaire pendant 7 années, Thierry Mauricet a co-fondé l’association Première Urgence en juin 1992 pour venir en aide aux populations assiégées dans Sarajevo en Bosnie-Herzégovine. De 1994 à 2011, il a exercé la fonction de Directeur Général de l’association.
Il est aujourd’hui Directeur Général de Première Urgence Internationale, association issue de la fusion de deux ONG françaises en avril 2011. Il est également Président de la Coordination Humanitaire et Développement, Administrateur de Coordination SUD, membre du Conseil National du Développement et de la Solidarité Internationale, membre du Comité de pilotage de la Conférence Nationale Humanitaire du Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, membre du Comité d’orientation stratégique du Forum Espace Humanitaire, et membre du Conseil d’orientation de la revue internationale Alternatives Humanitaires.
Première Urgence Internationale a pour objectif d’apporter une aide intégrée dans les domaines de la santé, la sécurité alimentaire, la nutrition, la réhabilitation et la construction d’infrastructures, l’accès à l’eau, l’hygiène et l’assainissement, la relance économique, l’éducation et la protection, en faveur des populations civiles victimes ou mises en péril par les effets de guerres, de catastrophes naturelles, des conséquences du réchauffement climatique, et d’effondrement économique consécutif à un bouleversement politique international ou national. Le budget annuel de Première Urgence Internationale est de 140 M€ et ses 3 500 salariés mettent en œuvre 200 projets dans 26 pays en faveur de plus de 6 millions de personnes vulnérables.
Xavier Boutin, Directeur général et co-fondateur de l’IECD, Président de la CHD
Après un master à la European business school de paris, une maîtrise en droit des affaires et une licence en philosophie, Xavier Boutin débute sa carrière en 1978 dans le commerce international des céréales chez Louis Dreyfus. En 1980, il décide de se consacrer à l’enseignement de la philosophie et à la formation des jeunes et prend, deux ans plus tard, la direction d’une association d’éducation populaire. Soucieux d’être solidaire envers les populations en difficulté, Xavier Boutin co-fonde en 1988 l’Institut Européen de Coopération et de Développement (IECD) dont il assure la direction exécutive. L’IECD répond d’abord aux sollicitations d’acteurs de la société civile, à Madagascar en 1989, puis au Liban et au Cameroun. Progressivement, l’association étendra ses activités en Afrique subsaharienne, au Proche-Orient, mais aussi en Amérique latine et en Asie du Sud-Est. Aujourd’hui, elle intervient dans 18 pays et accompagne la mise en œuvre de 38 projets de développement. En 25 ans, l’IECD a développé une expertise reconnue dans trois cœurs de métier : la formation technique et l’insertion professionnelle des jeunes, l’appui aux petites entreprises et l’accès des populations vulnérables à l’éducation et à la santé. Depuis juin 2013, Xavier Boutin assure, avec Thierry Mauricet, la présidence de la CHD. Précédemment, il a été membre du conseil d’administration de la Coordination d’Agen et, de 1997 à 2011, trésorier de Coordination Sud. Xavier Boutin enseigne également à l’IRCOM et intervient dans de nombreux colloques sur les questions liées au développement.
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