Sur cette question, je vous invite à lire deux articles auxquels vous pourrez accéder grâce aux liens situés sous ce texte.
Le premier est de Pierre Brunet, humanitaire de longue date, qui réagit au dernier stand up de l’IRIS intitulé « Moi, humanitaire et carriériste, et alors ! » dont vous pouvez retrouver la vidéo sur ce blog. Pierre Brunet prend position. Pierre est un humanitaire de longue date qui est parti pour sa première mission au Rwanda lors du génocide, puis en Bosnie Herzégovine. Le parcours de Pierre est rare. Il a été successivement bénévole, volontaire expatrié, salarié au siège et enfin aujourd’hui membre du Bureau et du Conseil d’administration de Solidarités International.
Le second texte provient des Actes d’un colloque organisé à l’Université de droit de Rouen par le professeur Abdelwahab Biad sur le thème « L’action humanitaire internationale entre le droit et la pratique ». Quelles sont les contraintes auxquelles les humanitaires font face de l’Afghanistan au Mali, de la RDC à la Syrie ou à l’Irak où le droit est le plus souvent absent. La conclusion fait le constat qu’à l’origine, l’action humanitaire a souvent précédé le droit au nom du devoir d’assistance à la population en danger. A mon avis, cette éthique de l’engagement n’est pas conciliable avec un quelconque carriérisme qui confondrait la fin et les moyens. L’enjeu est plutôt d’équilibrer l’engagement et les compétences professionnelles, dans la durée et au service de l’humanitaire.
Ce livre contient de nombreux articles qui explorent et approfondissent « L’action humanitaire internationale entre le droit et la pratique ». Vous trouverez des informations sur la version digitale sur https://www.jurisquare.be/fr/book/978-2-8072-0064-7/index.html#back/ et pour la version papier sur http://www.anthemis.be/index.php/l-action-humanitaire-internationale-entre-le-droit-et-la-pratique.html
>Article de Pierre Brunet « Humanitaire… ou carriériste ? »
>Article sur le thème « L’action humanitaire internationale entre le droit et la pratique »